Quand l'émotion devient trop forte et prend toute la place.

Le phénomène de racket émotionnel, survient quand l’émotion devient trop forte et prend toute la place ; prend le pas sur la logique, ce qui nous empêche de prendre du recul.

Dans l'incapacité de réléchir.

Dans cette situation, nous sommes dans l’incapacité de réfléchir, de prendre le recul nécessaire pour traiter de manière objective l’information qui nous a bouleversé.

Comment notre cerveau traite les informations reçues.

Pour comprendre ce phénomène et y remédier, il faut d’abord que nous apprenions comment notre cerveau accueille et traite les informations reçues.

Des situations qui déclenchent des émotions.

Toute situation déclenchant une émotion suit un ou des circuits particuliers, de manière plus ou moins fluide.

Si nous faisons une coupe de notre cerveau, nous remarquerons qu’il est constitué de trois couches : le reptilien, le limbique et le néocortex.

Que se passe-t-il dès lors qu’une émotion nous traverse ?

Situation normale, trajet : partie reptilienne, limbique, néocortex.

La situation génératrice de l’émotion va d’abord être traitée au niveau du cerveau reptilien (zone 1) qui est une zone réflexe.

Ce dernier est également chargé de nos fonctions vitales. Il va donc très vite déterminer si nous sommes en danger et si notre survie est engagée.

Si ce n’est pas le cas, la situation déclencheur d’émotion est amenée à être comparée à nos connaissances, nos habitudes : avons-nous déjà connu cela ? Si oui, comment y avons-nous fait face (zone 2) ?

Comme dans le premier niveau, cette deuxième zone va déterminer le caractère urgent de l’information et permettre son traitement dans le néocortex, où elle sera analysée.

À la suite de ce traitement de l’information, notre cerveau aura la capacité d’envoyer des signaux qui vont nous permettre de réagir adéquatement en présence d’une situation.

Situation de blocage, trajet : partie reptilienne et éventuellement limbique.

Lorsque nous sommes confrontés à une situation que nous percevons comme ayant une forte probabilité de danger ou d’urgence, qui déclenche une intense émotion, notre cerveau reçoit ce signal et nous prépare à réagir en conséquence. C’est dans ce cas que peut survenir le racket émotionnel.

Une situation perçue comme danger.

Face à cette situation, perçue comme un danger, notre cerveau peut bloquer l’information reçue à la hauteur de la première zone (zone réflexe, cerveau reptilien) :

Une situation perçue comme urgente.

Si le blocage de l’information ne survient pas à ce moment-là, notre cerveau s’octroie une deuxième chance en stoppant le circuit de l’information dans la zone suivante (zone d’apprentissage) qui est également chargée de déterminer le caractère urgent peut représenter une situation vécue.

Pas d'analyse de la situation.

On constatera que l’information n’a pas accéder à la troisième zone, celle de l’analyse (néocortex).

Par conséquent, nous sommes dans l’incapacité de nous détacher émotionnellement de l’évènement et de prendre le recul souhaité et nous réagissons directement : on est dans ce que l’on appel : « Action-Réaction ».

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