Sans l'humain...plus d'entreprise - La confiance en soi

La confiance en soi.

Avoir confiance en soi, c’est se connaître, croire en son potentiel et en ses capacités. Elle peut être définie comme étant un fort sentiment de sa dignité et de ses capacités personnelles.

À l’origine du manque de confiance en soi.

C'est dans notre enfance que se développe se consolide ou s'atrophie notre confiance en nous et dans la vie.

Exemple :

« J'ai toujours eu peur de décevoir mes parents. Du fait qu’ils n’avaient pas fait d'études supérieures, ils ont toujours voulu que je sois supérieur en tout : être le premier dans tout. Ils ont toujours eu à mon égard une attitude que me faisait croire que mes capacités étaient illimitées. Pendant longtemps cette manière d’être de mes parents m’a soutenu, stimulé. J’ai été ce que l’on appelle un enfant brillant, qu'on admirait. Sentir que cela faisait plaisir à ma mère et mon père, promulguait en moi de nombreux plaisirs. Mais cela générait également des émotions toxiques telles que l’anxiété, l’inquiétude d'échouer.

Et aujourd'hui encore, je suis hanté par la crainte de décevoir mes parents.

Je suis devenu hyper susceptible et, si je n'arrive pas à atteindre mes objectifs et j'en deviens malade. Il me manque une force intérieure, un calme pour résister à l'adversité. Tous ces éléments qui ont généré une perte de confiance en moi face à l’échec."

Un manque de confiance en soi.

Pour certains, l’expression manque de confiance en soi est un fourre-tout qui sur le plan théorique ne signifie rien. En l’utilisant, on révèle simplement que quelque chose ne va pas dans ses relations avec soi-même et/ou avec les autres. « Cela ne marche pas, parce que je n’ai pas confiance en moi. »

La confiance en soi permet d’avoir la capacité :

• D’imprimer une présence ;
• De défendre différents points de vue ;
• De faire preuve d’assurance ;
• De prendre des risques, si on les estime juste ;
• De prendre des décisions réfléchies en toutes circonstances.
• D’aller au bout d’un projet dans lequel on croit, et ce malgré les éventuelles réticences.
• De s’affirmer comme leader.

Être un acteur de sa confiance en soi.

Être un acteur en exerçant un pouvoir sur ses pensées.

C’est changer le processus de fonctionnement. En lieu et place de se projeter dans des scénarios catastrophes c’est se projeter une image mentale positive, en visualisant de la réussite.

Le cerveau croit à ces schémas mentaux qu’on a construits, il s’en fait une représentation.

Sortir de sa zone de confort.

Quand on parle de confiance en soi, on parle également de la capacité à sortir de sa zone de confort.

Oser se dépasser, sortir de sa zone de confort fait souvent peur. Pour y arriver, il faut apprendre à agir malgré cette peur. Il faut lutter contre son instinct naturel qui nous pousse à résister au changement, et à préférer  ce qui est connu.

Apprendre à se dépasser par l’apprentissage qui consiste à faire régulièrement des choses qui font peur. Commencer par se donner des défis avec une faible intensité avant de monter en puissance. L’objectif de cet apprentissage c’est de s’habituer à sortir progressivement de sa zone de confort. C’est une démarche fortement conseillée, qui permet de maîtriser sa peur et ainsi de progresser.

Plus l’on accumulera des petites victoires, des réussites, qui permettent de se dépasser, plus la motivation et la confiance en nous augmenteront. 

On comprendra que dans cette approche il est important de se donner des défis qui restent surmontables, atteignables. Il faut éviter de placer la barre trop haute qui aura pour conséquence de vivre dans une zone de panique qui n’est absolument pas propice à l’apprentissage.

Inévitablement, par cet apprentissage la zone de confort va s’élargir.

Avec de la pratique et de l’assiduité, l’on se surprend à accomplir des choses que l’on n’aurait même pas imaginées.

Il faut également être conscient qu’il faut parfois s’autoriser à retourner dans sa zone de confort pour recharger ses batteries.

Se dépasser grâce à l’effet Pygmalion.

Certaines personnes nous poussent à aller plus loin que nos croyances personnelles, révélant ainsi notre potentiel injustement sous-estimé. C’est l’effet Pygmalion et donc cherchons-le.

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Et je terminerai par ma devise, une belle phrase de voltaire :

« J’ai décidé d’être heureux c’est bon pour la santé ».