La reconnaissance consolide le lien social

Sources d’inspiration :

un dossier de My Happy Job et un article paru dans PSYCHOLOGIE.Com de Jérôme Frizzera-Mogli Directeur de l'Innovation et du Business Development et chercheur à l'EDHEC Augmented Law Institute.

LA RECONNAISSANCE : DE QUOI PARLE-T-ON ?

C’est l’expression empathique, altruiste d’autrui qui nous fait passer de ressource humaine à personne humaine.

C’est un concept que l’on peut qualifier de multidimensionnel, déclinable en de nombreuses formes de reconnaissance.

LA RECONNAISSANCE : SON INFLUENCE.

C’est une démarche qui consolide le lien social.

Bénéficier d’une reconnaissance contribue au développement de la confiance en soi par la perception que l’on peut avoir de soi-même au travers de l’expression de la reconnaissance qui nous est adressée.

Par le biais de cette reconnaissance, l’on envoie comme signal que la personne est importante à nos yeux, qu’elle bénéficie d’une place prépondérante, ce qui lui donnera davantage l’envie de s’impliquer, de s’engager.

Lorsque l’on souligne l’excellence d’une personne ou que l’on félicite par exemple : notre enfant, on lui reconnaît de la compétence.

Une marque de reconnaissance influe sur l’amélioration de la qualité de vie du fait qu’elle déclenche un cercle d’échanges positifs et vertueux qui viendra booster l’ambiance d’entraide et de cordialité. 

Elle est aussi un moteur important de la motivation.

LA RECONNAISSANCE PROFESSIONNELLE.

La reconnaissance professionnelle se place au centre des préoccupations, elle offre une appartenance à un groupe, elle permet de valoriser notre singularité, et nous aident à donner corps et sens à des activités. Elle est un excellent moyen de stimuler, doper les équipes.

Elle est une compétence comportementale, émotionnelle indispensable pour tout manager.

Hélas comme d’autres compétences, elle n’est enseignée nulle part, il n’existe pas de « diplôme de reconnaissance au travail. » Or, c’est comme toutes les compétences émotionnelles, cela s’apprend.

Elle se pratique au quotidien, elle fait partie du feedback que l’on peut régulièrement adresser.

·      Elle peut être exercée par le manager et les membres de l’équipe.

Si l’on s’attend à ce qu’un manager se montre reconnaissant, rien n’empêche un membre du personnel d’exprimer sa reconnaissance à son responsable.

Cela ne se fait encore que trop rarement, voire pratiquement jamais, car beaucoup ont cette croyance que la reconnaissance doit venir du haut vers le bas. Elle peut aussi venir de la base vers le sommet.

 LE BESOIN DE RECONNAISSANCE – UN BESOIN CAPITAL.

À cet effet, le cabinet de recrutement Robert Half a interrogé en décembre 2017 un panel de 302 directeurs et managers sur les éléments capables d’accroître la productivité ou, au contraire, d’impacter négativement l’engagement et la motivation des équipes.

• Selon cette étude, être reconnu au travail est un besoin capital pour le salarié, mais aussi pour l’entreprise : la reconnaissance booste la motivation et donc la productivité.
• 54 % des DG et managers affirment que l’engagement et la motivation des équipes sont le facteur "numéro un" pour la productivité de l’entreprise.
• A contrario, 46 % citent le manque de reconnaissance comme l’un des facteurs les plus susceptibles d’impacter négativement la motivation des équipes

La reconnaissance étant une compétence émotionnelle, si vous souhaitez l'évaluer, la développer ainsi que d'autres compétences n'hésitez pas de me contacter : la première séance coaching est gratuite et sans engagement

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