Le phénomène du brown out. 

Une définition.

Depuis une dizaine d’années, on assiste au phénomène de Brown out.

Décrit pour la première fois en 2013, par l’anthropologue américain David Graeber, il est défini comme un syndrome de désinvestissement progressif causé par une incompréhension de certaines missions et pouvant conduire jusqu’à la dépression.

Il s’agit d’une baisse de l’engagement résultant d’une perte de sens au travail, d’un manque de compréhension du pourquoi de la mission et d’une absence de mise en perspective des tâches.

La détection du syndrome.

Il n’est pas facile à le détecter, n’importe qui peut développer ce syndrome, néanmoins sont plus concernées, les personnes ayant une personnalité plus effacée, une tendance à la résignation.

Les symptômes.

• Un sentiment d’inutilité ;
• Une perte de l'attention ;
• Un manque d'investissement dans son travail et une absence complète d’excitation à l’idée de commencer un nouveau projet ;
• Un manque de contribution lors des réunions ;
• Un manque de prise d’initiatives et l’absence de perspective ;
• De l’irritabilité, de l’anxiété, de l’apathie ou encore une perte du sens humoristique qui mènent la personne vers le repli de soi.

La position du manager.

C’est celle de la bienveillance.

Dans une équipe où chaque personne se sait écoutée, où la parole est autorisée, il sera plus aisé de distinguer un changement de comportement ou de remarquer la mise en retrait de quelqu’un.

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Et je terminerai par ma devise, une belle phrase de voltaire :

« J’ai décidé d’être heureux c’est bon pour la santé ».