Un investissement excessif dans le travail - workaholisme 

Extrait d’un article paru dans psychologie.com du 20 mai 2022

Le terme « workaholisme » a été créé en 1971 par Wayne Oates, un psychologue américain.

Selon les mots de l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des maladies professionnelles et des accidents du travail (INRS), le workaholisme désigne « un investissement excessif d’une personne dans son travail et à une négligence de sa vie extraprofessionnelle ».

Il est à distinguer d’une approche « passionnée » du travail, car le sujet workaholic a tendance à ne pas déléguer son travail, à mal s’intégrer dans une équipe (ce qui provoque de fréquents conflits avec ses collègues) et à être moins satisfait.

 Les indicateurs, les symptômes. 

• En ce qui concerne les indicateurs :
  • C’est l’incapacité à se détendre et à arrêter de penser au travail.
  • C’est toute la difficulté de se déconnecter des PC, des tablettes et du GSM que l’on emporte par tout y compris sur le lieu de vacances.
  • C’est aussi avoir constamment des pensées qui sont essentiellement en lien avec l’activité professionnelle. C’est en occurrence le fait de ruminer, ce qui est l’une des sources importantes des états émotionnels toxiques.
  • C’est aussi l’incapacité de demander une aide. Le fait de ne pas vouloir déléguer, de ne pas solliciter une aide ne va pas permettre à la personne de trouver une issue à un esprit trop encombré par la charge de travail.

Ce sont des personnes qui veulent absolument tout faire toutes seules, avec cet objectif de se rendre indispensable. Ce sont des personnes qui présentent souvent un profil de personnes anxieuses stressées sur le lieu de travail.

Quelles sont les sources potentielles.

Selon une étude Odoxa pour GAE Conseil, publiée en novembre 2020, (https://gaeconseil.fr/telechargement-sondage-odoxa/) le travail à distance est un facteur de risque d’une addiction au travail. En effet certaines personnes rencontrent des difficultés à s’imposer des limites entre leur vie professionnelle et privée.

L’on constate aussi que certains évènements de la vie, tels que la perte d’un être cher, une séparation peuvent faire en sorte que la personne se réfugie dans le travail.

Il y a aussi la part de l’éducation donnée par les parents, pour qui pour réussir dans la vie il faut travailler énormément. Cela devient pour certains au fil du temps une croyance qui les oblige à s’imposer un rythme de travail excessif.

Êtes-vous sujet au workaholisme ?

Un test que vous pourrez découvrir en utilisant le lien repris ci-après : http://drdanvelea.fr/wp-content/uploads/2017/04/Work-Addiction-Risk-Test-%E2%80%93-WART.pdf

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Et je terminerai par ma devise, une belle phrase de voltaire :

« J’ai décidé d’être heureux c’est bon pour la santé ».